Rencontrez les bâtisseurs
Chaque embarcation est le fait d’artistes de talent qui donnent vie à leurs propres traditions et innovations.Rencontrez les artistes de Dan Kwanje A-Naan!
Kayak en peau de phoque
Kiliii Yüyan
Bateau en peau d’orignal
Bateau en peau d’orignal »Doug Smarch Sr.
Doug Smarch Sr. est un ancien respecté de la collectivité Inland Tlingit de Teslin, Yukon, du clan des Dakhl’awèdí (aigles). Doug a plus de 20 ans d’expérience en construction traditionnelle, et il est reconnu pour ses raquettes, ses canots de cèdre, ses traîneaux et ses canots de fret fabriqués à la main dans le style tlingit de Teslin. Il se sert de bois de bouleau pour les cadres de raquette et de babiche de caribou ou d’orignal tressée à l’intérieur. Doug a aussi une expérience considérable en construction de bateaux en peau d’orignal, ayant vu jadis ses parents et des anciens en fabriquer. Il se souvient d’avoir voyagé dans de grands bateaux en peau d’orignal sur les cours d’eau et les lacs de la région de Teslin quand il était petit.
Doug Smarch Jr.
Doug Smarch Jr. est membre du clan des Kookhitaan (grands corbeaux) de Teslin. Il a eu une enfance choyée, riche en innovation et en utilisation de l’environnement naturel comme le privilégiaient ses parents Doug et Jane Smarch. On lui a inculqué dès sa plus tendre enfance la vénération des matériaux qu’il avait à portée de main, et à respecter sans exception les êtres vivants et les objets inanimés. Là est le fondement de sa manière de porter haut leur valeur, et la trame des histoires qu’il se représente dans bien des endroits. C’est un maître sculpteur qui a appris la manière traditionnelle de façonner la pierre, l’os et le bois sous le regard attentif des artisans de sa collectivité.
Père et fils se réjouissent tous deux à la perspective de collaborer à ce projet. Doug Jr. s’exprime ainsi : « Les bateaux en peau d’orignal sont des embarcations formidables faites de matériaux que les gens qui savent chasser, faire la cueillette et utiliser les ressources de notre patrie septentrionale peuvent se procurer facilement. Ils sont portables, durables et assez grands pour transporter des adultes, des enfants, des chiens, de la nourriture et tout ce dont a besoin une famille qui vit de la terre. »
Père et fils se réjouissent tous deux à la perspective de collaborer à ce projet. Doug Jr. s’exprime ainsi : « Les bateaux en peau d’orignal sont des embarcations formidables faites de matériaux que les gens qui savent chasser, faire la cueillette et utiliser les ressources de notre patrie septentrionale peuvent se procurer facilement. Ils sont portables, durables et assez grands pour transporter des adultes, des enfants, des chiens, de la nourriture et tout ce dont a besoin une famille qui vit de la terre. »
John Peters Jr.
John Peters Jr. est membre du clan Kùkhhittàn (enfants du grand corbeau) de sa mère, Annie Johnston, à Teslin, où il a appris l’histoire de ses terres ancestrales en chassant et en campant au bord de la rivière. Pendant sa jeunesse, John regardait son père, John Peters Sr., faire des canots à l’usine Teslin Wood Products. Par la suite, il a étudié la sculpture traditionnelle auprès des maîtres sculpteurs Alex Dickson et Keith Wolf-Smarch.
Canot en écorce de bouleau
Canot en écorce de bouleau »Halin De Repentigny
Halin De Repentigny naît à Montréal en 1959. Il commence à peindre à l’âge de 10 ans, lorsqu’un ami lui donné quelques vieux tubes de peinture. Il copié une scène de village grec qu’il avait vue dans un livre et la vend, au prix de 75 $, au propriétaire du restaurant grec où sa mère est serveuse. C’est à ce moment-là qu’il décid de consacrer sa vie à la peinture.
Halin déménage à Gaspé en 1976, où il voit Albert Condo ouvrager un beau canot. Sa passion pour la fabrication de canots en écorce de bouleau est née. Après avoir déménagé au Yukon en 1982, Halin passé nombre d’années à faire de la trappe, parcourant le pays et apprenant les techniques traditionnelles des Premières Nations. Il peint les scènes hivernales du Yukon qui l’entourent quand il fréquente ses trappes.
Après un certain nombre d’années d’instruction sans maître, en 1997, Halin construit son premier canot en écorce de bouleau avec sa fille qui est membre de la Première Nation Tr’ondëk Hwëch’in. Il fabrique un canot en écorce de bouleau presque chaque année, améliorant continuellement ses connaissances et son habileté. Ses canots sont actuellement exposés dans tous les coins du Yukon, et il y en a également un à Zell, en Allemagne. Halin a suivi la trace des déplacements du commerçant de fourrures de la Compagnie de la Baie d'Hudson Robert Campbell, depuis les eaux d’amont du fleuve Yukon jusqu’à la ville de Dawson, dans un canot d’écorce de bouleau de 32 pieds fait à la main.
Halin est aussi un artiste illustre dont les peintures font partie de collections que l’on trouve au Canada et à l’étranger. Ses peintures sur canevas décrivent la vie au Klondike canadien et interprètent la beauté, la majesté des contrées sauvages du Nord. Son œuvre, aux effets de couches de verre, génère tension et drame, et se caractérise par des contrastes de tons qui en accentuent l’éclat des couleurs. D’après Halin, « peindre, c’est se confier. Je parle quatre langues, et la peinture est la seule où je n’ai pas l’air idiot ». Halin croit que ses peintures et ses canots font inéluctablement partie de son expression artistique.
Halin s’explique : « Ces canots de bouleau boréal sont parmi les bateaux les plus élégants du monde, difficiles à faire quand on n’utilise que des matériaux naturels; ils sont légers comme une plume et si beaux quand ils glissent rapidement sur les flots. »
Halin déménage à Gaspé en 1976, où il voit Albert Condo ouvrager un beau canot. Sa passion pour la fabrication de canots en écorce de bouleau est née. Après avoir déménagé au Yukon en 1982, Halin passé nombre d’années à faire de la trappe, parcourant le pays et apprenant les techniques traditionnelles des Premières Nations. Il peint les scènes hivernales du Yukon qui l’entourent quand il fréquente ses trappes.
Après un certain nombre d’années d’instruction sans maître, en 1997, Halin construit son premier canot en écorce de bouleau avec sa fille qui est membre de la Première Nation Tr’ondëk Hwëch’in. Il fabrique un canot en écorce de bouleau presque chaque année, améliorant continuellement ses connaissances et son habileté. Ses canots sont actuellement exposés dans tous les coins du Yukon, et il y en a également un à Zell, en Allemagne. Halin a suivi la trace des déplacements du commerçant de fourrures de la Compagnie de la Baie d'Hudson Robert Campbell, depuis les eaux d’amont du fleuve Yukon jusqu’à la ville de Dawson, dans un canot d’écorce de bouleau de 32 pieds fait à la main.
Halin est aussi un artiste illustre dont les peintures font partie de collections que l’on trouve au Canada et à l’étranger. Ses peintures sur canevas décrivent la vie au Klondike canadien et interprètent la beauté, la majesté des contrées sauvages du Nord. Son œuvre, aux effets de couches de verre, génère tension et drame, et se caractérise par des contrastes de tons qui en accentuent l’éclat des couleurs. D’après Halin, « peindre, c’est se confier. Je parle quatre langues, et la peinture est la seule où je n’ai pas l’air idiot ». Halin croit que ses peintures et ses canots font inéluctablement partie de son expression artistique.
Halin s’explique : « Ces canots de bouleau boréal sont parmi les bateaux les plus élégants du monde, difficiles à faire quand on n’utilise que des matériaux naturels; ils sont légers comme une plume et si beaux quand ils glissent rapidement sur les flots. »
Joe Migwams
Joe Migwams, membre du clan des loups, est un artiste anishnabe, animateur en arts traditionnels et fabricant de tambours. Il a quitté l’ile Manitoulin pour se rendre au Yukon en 1988, où des anciens des Premières Nations lui ont appris les techniques traditionnelles. Joe a été longtemps avec des sages tutchones du Sud, tutchones du Nord et tlingits à apprendre leurs histoires et à faire des tambours, des raquettes et des médecines traditionnelles.
Pirogue d’épinette
Pirogue d’épinette »Wayne Price
Wayne Price est né au village tlingit de Kake, en Alaska, et il a passé son enfance à Haines, en Alaska, où il a suivi un apprentissage auprès de sculpteurs et d’artistes tlingits. À l’âge de 12 ans, il est devenu danseur Gei-Sun et a appris la danse et la musique traditionnelles. Il a aussi commencé la sculpture, attiré qu’il était par le pouvoir de guérir provenant des traditions de l’art tlingit et par la majesté des grands arbres qui fournissent le bois pour son art. Les sculpteurs Ed Kasko et Leo Jacobs ont été ses premiers maîtres en sculpture traditionnelle du bois et de l’argent. Intrigué par la capacité qu’avaient ses ancêtres de sillonner les eaux, il a fabriqué sa première pirogue tlingit traditionnelle en 1982.
Il en a sculpté dix depuis lors, dont Awakening Spirits en 2009, pirogue en cèdre de 30 pieds, avec des jeunes des Premières Nations yukonaises dans le cadre du programme de sculpture Sundog. La pirogue achevée a remonté le fleuve Yukon à la pagaie jusqu’à Whitehorse, où elle est exposée au centre culturel Kwanlin Dün. Wayne a aussi dirigé le groupe de sculpteurs qui ont produit le totem de guérison qui a été érigé à côté de la gare ferroviaire située au bord de l’eau, en l’honneur de tous les gens qui ont été traumatisés par les pensionnats. En 2016, il a conçu et sculpté deux pirogues de 40 pieds en l’honneur de la dédicace de la nouvelle maison de clan à Hoonah, à la baie Glacier. Ses pirogues sont exposées dans plusieurs musées, dont un à Hokaido, au Japon. D’autres sont utilisées par son groupe, le North Tide Canoe Kwaan, lors de déplacements et rassemblements tribaux.
En tant que maître sculpteur et concepteur, Wayne crée des œuvres d’art pour des lieux publics ou des collecteurs. Son œuvre est apprécié pour sa qualité exquise et l’utilisation exemplaire du modèle et des formes traditionnels de l’Alaska. Wayne a sculpté et restauré des dizaines de mâts totémiques et de sculptures totémiques partout en Alaska du Sud-Est. Le travail qu’il effectue avec ses étudiants et ses apprentis en Alaska et au Yukon est célèbre, car enseigne aux générations prochaines la forme, la conception et la sculpture.
Wayne a déclaré ceci : « La pirogue traditionnelle est conçue pour glisser sur l’eau avec fluidité dans les courants de l’océan et des cours d’eau. Les ancêtres s’y connaissaient vraiment. Elles permettent de faire de longs voyages sur l’océan et sur les eaux rapides des rivières. La solidité de sa construction lui permet de supporter les vagues et les vents. Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont compté sur le peuplier, le cèdre et l’épinette afin de créer de belles embarcations pour le transport et pour l’inspiration. »
Il en a sculpté dix depuis lors, dont Awakening Spirits en 2009, pirogue en cèdre de 30 pieds, avec des jeunes des Premières Nations yukonaises dans le cadre du programme de sculpture Sundog. La pirogue achevée a remonté le fleuve Yukon à la pagaie jusqu’à Whitehorse, où elle est exposée au centre culturel Kwanlin Dün. Wayne a aussi dirigé le groupe de sculpteurs qui ont produit le totem de guérison qui a été érigé à côté de la gare ferroviaire située au bord de l’eau, en l’honneur de tous les gens qui ont été traumatisés par les pensionnats. En 2016, il a conçu et sculpté deux pirogues de 40 pieds en l’honneur de la dédicace de la nouvelle maison de clan à Hoonah, à la baie Glacier. Ses pirogues sont exposées dans plusieurs musées, dont un à Hokaido, au Japon. D’autres sont utilisées par son groupe, le North Tide Canoe Kwaan, lors de déplacements et rassemblements tribaux.
En tant que maître sculpteur et concepteur, Wayne crée des œuvres d’art pour des lieux publics ou des collecteurs. Son œuvre est apprécié pour sa qualité exquise et l’utilisation exemplaire du modèle et des formes traditionnels de l’Alaska. Wayne a sculpté et restauré des dizaines de mâts totémiques et de sculptures totémiques partout en Alaska du Sud-Est. Le travail qu’il effectue avec ses étudiants et ses apprentis en Alaska et au Yukon est célèbre, car enseigne aux générations prochaines la forme, la conception et la sculpture.
Wayne a déclaré ceci : « La pirogue traditionnelle est conçue pour glisser sur l’eau avec fluidité dans les courants de l’océan et des cours d’eau. Les ancêtres s’y connaissaient vraiment. Elles permettent de faire de longs voyages sur l’océan et sur les eaux rapides des rivières. La solidité de sa construction lui permet de supporter les vagues et les vents. Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont compté sur le peuplier, le cèdre et l’épinette afin de créer de belles embarcations pour le transport et pour l’inspiration. »
Justin Smith
Justin Smith s’inspire pour son art de ses racines athapascanes et tlingites qui lui viennent de sa mère, Ann Smith, et des embarcations traditionnelles dont se passionne son père, Brian Walker. Il a pris part à la fabrication de plusieurs pirogues en Alaska et au Yukon, ainsi qu’au totem de guérison à Whitehorse.
Kayak en peau de phoque
Kayak en peau de phoque »Kiliii Yüyan
Kiliii Yüyan est descendant de Sibériens du Nord et de Chinois Han. Il a grandi aux États-Unis, loin des traditions de sa culture, mais il y tenait pourtant un certain contact grâce à sa grand-mère nanaie. Les histoires de cette dernière alimentaient son désir de rendosser son identité autochtone et d’apprendre à vivre au sein du monde naturel.
Il explore depuis 15 ans les compétences traditionnelles des Nanais et des gens d’autres cultures autochtones, à subsister dans la nature et à fabriquer des kayaks traditionnels. Cela l’a mené à enregistrer les histoires des peuples autochtones modernes aux quatre coins du monde, des collectivités urbaines aux villages isolés de l’Arctique. C’est dans ces collectivités qu’il a appris comment les autochtones perçoivent la terre.
Kiliii a passé beaucoup de temps dans des collectivités du Nord, où l’on utilise souvent des kayaks, à apprendre les techniques de fabrication du kayak et de l’oumiak. Maintenant, il y crée des kayaks en peau sur cadre pour les pagayeurs modernes et aide les collectivités à recouvrer leurs connaissances traditionnelles liées au kayak. Il a construit plus de 600 kayaks avec des étudiants.
Il explore depuis 15 ans les compétences traditionnelles des Nanais et des gens d’autres cultures autochtones, à subsister dans la nature et à fabriquer des kayaks traditionnels. Cela l’a mené à enregistrer les histoires des peuples autochtones modernes aux quatre coins du monde, des collectivités urbaines aux villages isolés de l’Arctique. C’est dans ces collectivités qu’il a appris comment les autochtones perçoivent la terre.
Kiliii a passé beaucoup de temps dans des collectivités du Nord, où l’on utilise souvent des kayaks, à apprendre les techniques de fabrication du kayak et de l’oumiak. Maintenant, il y crée des kayaks en peau sur cadre pour les pagayeurs modernes et aide les collectivités à recouvrer leurs connaissances traditionnelles liées au kayak. Il a construit plus de 600 kayaks avec des étudiants.
Log Raft
Paddy Jim
Paddy Jim est un ancien de la Première Nation de Champagne et Aishihik. Il a construit de nombreux radeaux au cours des années, ayant passé une longue vie sur les terres et les eaux du Yukon. C’est un guide, un chasseur et un enseignant culturel expert qui passe beaucoup de temps à instruire les gens de nos collectivités dans les connaissances traditionnelles et la langue.
Copper Canoe
Brian Walker
Brian, né à Montréal, a déménagé en Colombie-Britannique et, à l’âge de 12 ans, a été invité au studio de sculpture de Bill Reid pour s’imprégner des modèles de la côte ouest. Cela a déclenché chez lui une passion pour l’art et la culture des Premières Nations qui ne l’a jamais quitté. Il a déménagé au Yukon en 1969, y a rencontré Ann Smith en a fait son épouse, et il s’est lancé dans un large éventail de procédés artistiques : production de films, sculpture du bois, moulage en bronze et fabrication d’embarcations. Il a collaboré avec Dempsey Bob, Keith Wolfe Smarch, Philip Janze, Mark Porter et bien d’autres artistes au renouveau de la sculpture des Premières Nations au Yukon.
Brian a commencé à s’intéresser au cuivre en tant que matière d’art à cause de ses liens avec l’histoire des Premières Nations du Yukon et de son potentiel relativement à la technique et à la taille. Il a créé des œuvres qui reflètent ses compétences et sa passion pour la diffusion des histoires des Premières Nations du Yukon en expérimentant les anciennes techniques de la toreutique et de la repoussée. Il a développé sa pratique artistique en produisant des cadeaux et des objets cérémoniels, en répandant ses connaissances grâce à l’enseignement, et en prenant part à des projets de coopération. Son œuvre se trouve à la Yukon Permanent Art Collection et à la collection du Centre des arts du Yukon, ainsi que de nombreuses commandes privées et publiques. Il a collaboré à une sculpture en cuivre, bronze et acier intitulée Where Legends Meet, avec Keith Wolfe Smarch et Mark Porter, pour le Yukon Beringia Interpretive Centre, en 1998. Brian a pris part au projet Journey à l’occasion du festival Adäka de 2014, rassemblement de sculpteurs confirmés de Colombie-Britannique, Alaska, Yukon et Nouvelle-Zélande. En 2015, une des sculptures en bronze de M. Walker a été choisie en tant que Prix Inspiration Arctique. Le Cultural Steward Award de l’Association culturelle et touristique des Premières Nations du Yukon a été décerné à Ann et à Brian en 2015.
Il est renommé en tant qu’artiste confirmé de sa Première Nation adoptive de Kwanlin Dün, et il participe aux programmes de sculpture pour la jeunesse de la Northern Cultural Expressions Society. Ann et Brian sont au centre d’une grande famille. En tant qu’anciens de la Première Nation Kwanlin Dün, ils n’ont de cesse de promouvoir et préserver la culture des Premières Nations du Yukon, et de diffuser leurs connaissances pour le bien des générations présentes et futures.
Brian a commencé à s’intéresser au cuivre en tant que matière d’art à cause de ses liens avec l’histoire des Premières Nations du Yukon et de son potentiel relativement à la technique et à la taille. Il a créé des œuvres qui reflètent ses compétences et sa passion pour la diffusion des histoires des Premières Nations du Yukon en expérimentant les anciennes techniques de la toreutique et de la repoussée. Il a développé sa pratique artistique en produisant des cadeaux et des objets cérémoniels, en répandant ses connaissances grâce à l’enseignement, et en prenant part à des projets de coopération. Son œuvre se trouve à la Yukon Permanent Art Collection et à la collection du Centre des arts du Yukon, ainsi que de nombreuses commandes privées et publiques. Il a collaboré à une sculpture en cuivre, bronze et acier intitulée Where Legends Meet, avec Keith Wolfe Smarch et Mark Porter, pour le Yukon Beringia Interpretive Centre, en 1998. Brian a pris part au projet Journey à l’occasion du festival Adäka de 2014, rassemblement de sculpteurs confirmés de Colombie-Britannique, Alaska, Yukon et Nouvelle-Zélande. En 2015, une des sculptures en bronze de M. Walker a été choisie en tant que Prix Inspiration Arctique. Le Cultural Steward Award de l’Association culturelle et touristique des Premières Nations du Yukon a été décerné à Ann et à Brian en 2015.
Il est renommé en tant qu’artiste confirmé de sa Première Nation adoptive de Kwanlin Dün, et il participe aux programmes de sculpture pour la jeunesse de la Northern Cultural Expressions Society. Ann et Brian sont au centre d’une grande famille. En tant qu’anciens de la Première Nation Kwanlin Dün, ils n’ont de cesse de promouvoir et préserver la culture des Premières Nations du Yukon, et de diffuser leurs connaissances pour le bien des générations présentes et futures.